Les deux temps sont sur le déclins en moyennes cylindrées à cause notemment des normes anti-pollutions. C’est un moteur qui roule au super plombé et qui brûle son huile semi-synthétique (pourtant ça sent meilleur qu’un diesel). En 15 000 km le super sans-plomb a russi me détruire une segmentation réputée parmi les plus solides des 2 temps de l’époque.. Pourtant Yamaha avait réussi en 1980 à homologuer son RZ 350 LC dans 49 états des USA grâce à des pots catalithiques qui brûlaient les fumées résiduelles, et qui étaient équipés d’une sonde de température.
Il n’y a plus de motos équip&eactue;es de moteur deux temps de moyenne cylindrée homologuées sur le marché; même en compétition, les 4 temps ont pris le relais. Vous pourrez néanmoins toujours en croiser sur la route, grâce aux nostalgiques bricoleurs … Ce sont toujours des motos sportives, légères, à moteur pointu. Les deux temps de route descendent tous de la compétition, le 350 RDLC vient du 250 TZ, le 500 gamma Suzuki vient du 500 Beta, les Aprilia RS certes plus récents viennent des RS de Rossi et consorts, il reste une moto assez rare, que Honda avait sorti en son temps pour concurrencer tout ça, exclusive au possible, sportive de chez sportive, le 400 NS possédait le trois cylindres (bin oui) mythique venant en droite ligne des 500 de grands prix que Randy Mamola maniait avec brio (et avec un peu de chance aussi). Tout le monde se souvient de la séquence digne du zapping, au cours de laquelle Randy rate un virage roule sur l’herbe en appui sur les pieds pour ne pas glisser, se rétablit à plat ventre sur le carénage remet la moto en ligne, reprend la piste et continue comme si de rien n’était avec certe un petit retard sur les concurrents qui ont lâchement profité de ce moment d’inattention pour passer devant. Mais voilà, la mode est venue aux cavaleries assourdissantes, aux cylindrées énormes, aux vitesses supersoniques. Il y a presque 30 millions de véhicules sur nos routes, ça fait du monde que nous nous devons de respecter, même les circuits sont engorgés, une page de la moto est tournée, je verse une larme de nostalgie et je vais à la pêche (en moto bien sûr, faut joindre l’agréable à l’agréable).