Denise Bardet était institutrice à Oradour sur Glane.
En 1988, la mère de Denise Bardet accepte d’ouvrir le contenu du journal intime de sa fille aux journalistes de FR3 Limoges.
Le 25 décembre 1943, Denise Bardet écrivait:
“Il ne faut pas confondre la barbarie nazie et l’Allemagne. Il faut lire Börne, Buchner, Heine, pour distinguer entre l’Allemagne immortelle et ses maîtres d’un jour. Et surtout il faut témoigner des noms d’aujourd’hui qui sont l’espoir et l’hymne de l’avenir: Thomas Mann, Brecht, Heinrich, Anna Seigers, Musil. Il y a tout ce qui passe en eux du grand peuple musclé et qui trouve pour s’exprimer leurs paroles ardentes, leur talent, leur colère. Tout ce qui est vraiment Français en France devrait connaitre, aimer et défendre cette Allemagne de l’exil.”
Denise Bardet devait mourir dans l’église, avec les autres femmes du village et les enfants de sa classe, le jour de son anniversaire: elle avait 24 ans.
Témoignage tiré de la vidéo éditée par FR3 Limoges et le Conseil Général de la Haute-Vienne
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