Moto

D’abord, ne jamais tirer comme un malade dans le moteur froid, ça c’est primordial. Laisser chauffer quelques minutes, on a la chance d’avoir une aiguille de température, faut attendre qu’elle commence à monter. Juste quelques petits coups de gaz pour stabiliser le ralenti, mais sans dépasser les 2000, 2500 tours. Comment-ça on est en retard au boulot? Faudrait voir à se lever plus tôt. Bien, tout arrive, maintenant, on s’en va. Quelques kilomètres sans dépasser les 3000 tours (4000 si vous êtes vraiment en retard), l’aiguille de température monte toujours. Au bout de quelques kilomètres, le thermostat du circuit de refroidissement s’ouvre, tout le circuit d’eau se met en branle et l’aiguille redescend. On accélère une fois à 6-7000 tours pour ouvrir les boisseaux et décrasser les pots, attention derrière, ça fume bleu. Voilà, c’est chaud, servi sur un plateau, on laisse retomber à 5000 et on rentre un rapport, petit plaisir avant le turbin, sur les trois premiers rapports on reste en dessous de 90 km/h (et tant pis pour les citadins), tout le monde est content.

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L’ennemi du deux temps qui se respecte, c’est la calamine. Matière organique imparfaitement brûlée qui s’accumule partout sur le piston, la culasse, les boisseaux et tout l’échappement. Donc pour aller loin, il faut DÉ-CA-LA-MI-NER. Surtout si on fait beaucoup de ville. D’ailleurs, votre serviteur au moins une fois tous les 15 jours, se fait un peu d’autoroute, histoire de décrasser tout ça, c’est un autre moyen. Le principal, c’est la brosse et le grattoir (beurk).