Famille Fauvet – Contre le FN

Faites attention quand on vous dit: “il ne faut pas diaboliser le FN”, c’est en engourdissant la démocratie qu’Hitler et Mussolini sont arrivés au pouvoir.

De la même manière que Georges Marchais(1) caressait l’électorat populaire dans le sens du portefeuille pendant les années 80, Le Pen(2) caresse les cerveaux afin de faire remonter à la surface ce que la pensée a de plus nauséabon.

Il est là maintenant au grand jour, il est milliardaire et il est de plus en plus impatient: dame, il n’est plus tout jeune et il se moque que son parti arrive au pouvoir dans 50 ans, il VEUT le pouvoir.

Et à côté du guide vieillissant, il y a le “jeune” loup aux dents au moins aussi longues. Bruno Megret tapi dans l’ombre du grand chef toutes ces années a attendu son heure. Loin des tapages et provocations grossières du grand chef, il est plus discret. Il vient du RPR et sait comment charmer ses anciens camarades d’un parti en perte de vitesse. Il nous fait une “nuit des petits canifs” pour virer le vieux. Mais, avec Vitrolles, on sait de quoi il est capable, il ne faut pas le laisser passer.

La Fontaine le disait déjà: “de deux maux, il faut choisir le moindre”, remis au goût du jour par les guignols: “ne pas voter peut provoquer un président grave” (le même en mp3), n’oubliez jamais que les 50% des suffrages exprimés (+ 1 voix) avec 60% d’abstention ne font que 20% de la population responsable, les fachos dans leur fief, ce n’est que 1/5ème de la population même si c’est beaucoup trop. Regardez en Autriche, 73% des Autrichiens n’ont pas voté pour Haider et pourtant…

Le FN c’est la réhabilitation à court terme des camps de concentration, des chambres à gaz et des massacres comme ceux d’Oradour.

Le FN c’est LE bug de la politique française, le sphinx à tête de mort qui est capable de détruire la ruche à lui tout seul.

(1), premier sophisme, les riches ont de l’argent pas les pauvres, prenons aux riches pour donner aux pauvres (d’après Robin des Bois).
(2), deuxième sophisme, 3 millions de chomeurs, 3 millions d’étrangers, mettons les étrangers dehors pour donner du travail aux autres (d’après Jacob-Delafon).