Informatique

Linux est une adaptation des systèmes UNIX au monde micro, le premier à avoir sauté le pas s’appelle Linus Torvalds, c’est un étudiant Finlandais, enfin! étudiant! si je possédait le quart de la moitié de ses connaissances! Il y en a pour tous, Mac, PC, Amiga, etc…On ne trouve pas, du moins pas encore, de système Linux préinstallé sur PC. Il faut donc se le faire soi même “a mano”.Il va sans dire qu’il faut parfaitement connaitre son matériel, toutes les distributions Linux ne vont pas à toutes les machines.

Apparement, il y a deux distributions plus faciles à installer que les autres, la Red Hat (Américaine) et la SuSe (Allemande).

Elles sont disponibles en français avec livre d’installation et tout le toutim. Aux logiciels du soleil par exemple. Les prix varient beaucoup selon les distributions et leur utilisation. On ne payera pas le même prix pour une station de travail bureautique que pour un serveur, et si on a besoin d’un service en ligne ou pas. Soit on l’achète en magasin spécialisé, soit on le télécharge sur l’Internet, directement par images ISO, grosse connexion conseillée. On trouve également des softs à des prix défiant toute concurrence lorsqu’ils ne sont pas gratuits au sens GPL du terme.

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La distribution que j’utilise est la Red Hat 7.1. Connaissant déjà le minimum de commandes UNIX et le B-A-BA de l’architecture, je dois avouer que cela m’a bien aidé. Sinon, le livre “Le système Linux” de Matt Welsh et Lar Kaufman au édition O’Reilly est bien, il adopte un ton convivial qui met à l’aise le débutant (averti peut-être tout de même).

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On trouve quelques distributions dans des magazines, mais le mode d’installation est en général très succint, pour ne pas dire absent comme dans le dernier SVM, heureusement que toutes les distributions sont livrées avec les “HOWTO” ou une doc sur les CD. Sinon tous les sites Linux ont une doc en ligne.Quoiqu’il en soit, sachez que pour installer Linux sur votre système, il vous faudra savoir partitionner le disque et réinstaller les systèmes déjà existants. Il existe des utilitaires qui repartitionnent les disques sans rien réinstaller, mais: oh! que je me méfie (“mefiau té piti” disait mon grand-père).

Ceci étant une étape primordiale, si cela vous rebute déjà ce n’est pas grave, Linux est un peu comme la mécanique, il vous faudra mettre les mains dans le camboui si vous voulez vous en sortir. Sinon attendez un peu, il y aura bientôt des systèmes alternatifs à windows 95 ou 98.

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Car voilà la grande force de Linux, c’est que tous les développeurs du monde se donnent la main pour améliorer les programmes.Qui de développer un driver pour un périphérique spécifique, qui de fournir un émulateur, etc… Les sociétés commerciales qui reprennent les noyaux Linux sur leurs CD ne le font pas payer, on paye le gravage et quelques programmes commerciaux livrés avec. Car Linux est gratuit, ben si! Totalement, on peut le télécharger, le repiquer chez un copain, sans risque de problèmes.

Cet OS est quand même sous licence GPL établie par l’organisation GNU “on dit Linux mais cela s’écrit GNU-Linux”, ces programmes sont protégés pour qu’ils soient disponibles pour tous gratuitement, et que chacun pouvant améliorer les sources, puisse en retour en faire profiter tous les autres. Il est une association loi 1901 qui en parle très bien: les BSA, non non, rien à voir, cela signifie Bidouilleurs Sans Argent.

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Comme vous voyez, cela n’a rien à voir avec l’empire commercial Micro$oft. En fait, ce qui est reproché à Billy Gates, c’est de vouloir faire de l’argent avant tout. Parce que celui qui c’est barré avec Mosaïc sous le bras pour en faire Netscape ne doit pas être mieux, mais non je ne suis pas jaloux.Comment? Une société qui a déjà la main mise sur les OS qui équipent 90% des micros de la planète, qui assure que l’Internet ne l’intéresse pas et qui sort quelques années plus tard un navigateur ,gratuit mais pas GNU, avec son OS (à ronger 😉 ), justement pour rattraper son retard. Ben pourquoi? C’est que ça devient important l’Internet, il a compris, Monsieur Gates, que par ce biais là il pouvait rendre dépendant de lui les 90% du monde qui l’avait déjà acheté.

A ce sujet, Roberto Di Cosmo, maître de conférences en informatique et mathématiques à Normale Sup (donc pas le premier venu) a donné une interview retransmise sur mmedium, dépêchez-vous, elle y est peut-être encore.

Il a donné également une interview dans le Charlie-Hebdo du 13 mai 1998.

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Bref, c’est grace à l’Internet que j’ai découvert Linux, et notamment à la liste de diffusion du Virus Informatique, je leur devais bien d’en parler un peu.

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Je me suis procuré la distribution Red Hat 6.0, par correspondance (parce qu’à Limoges, bonjour…) aux logiciels du soleil, elle est en français. De toute façon, il y a beaucoup de choses en anglais, les bilingues ont de la chance. A noter qu’en janvier 1999 est sorti le dernier noyau stable (le 2.2), qui reconnait encore plus de matériels (AMD K6, notemment).
Ma progression sur ce système c’est faite grace à eux et aussi à le Groupement des Utilisateurs Linux du Dauphiné, avec ces deux sites, vous pouvez rayonner sur les sites du monde entier, vous verrez, c’est passionant.
Il est également deux revues intéressantes, même et surtout pour les débutants, Linux France magazine et Dream (je ne retrouve plus l’adresse, grrr) qui lui est s’intéresse à toute la micro alternative et est pour un public plus averti.