L’Office de protection contre les rayonnements ionisants a communiqué ses premiers résultats d’analyse concernant les vases de Saint-Pardoux. Selon l’organisme, “aucun des échantillons provenant des zones fréquentées par le public (…) ne présente de marquage radioactif significatif.”
“En revanche, les prélèvements réalisés dans les sédiments déposés dans le fond du lac montrent une activité en radionucléides naturels variables selon les zones, la concentration la plus importante se trouvant dans la partie actuellement découverte à 30 mètres du bord du lac au lieu-dit “moulin de Chabannes”.
Concernant les personnes ayant fréquenté les abords du lac, “une couverture de quelques mètres d’eau présente une protection suffisante pour assurer une sécurité satisfaisante”. L’Opri précise également qu’il n’y a pas de risques répercutables après une baignade, car le taux de concentration maximum enregistré est de 100 becquerels/grammes.
Il n’y aurait donc pas de risque pour la santé, mais l’Opri souhaite poursuivre des investigations pour “déterminer les risques occasionnés par la remise en suspension de particules radioactives déposées dans les fonds vaseux lors des activités sportives ou touristiques dans la mesure où certaines plages seraient proches des endroits contaminés”…
Pour la CLADE, “l’OPRI se moque des citoyens et de la presse. On a toujours parlé en Bq/kg, et tout à coup on passe à des Bq/g. Si l’on fait la conversion, on est largement au-dessus des normes fixées.” Et d’accuser l’OPRI de “fascisme industriel”. Pour la CLADE, “s’il y a des points d’accord, il faut néanmoins faire parvenir les résultats en Bq/kg”.
Il serait donc bon de savoir quelles sont les mesures réelles à appliquer pour savoir les tenants et les aboutissants de cette affaire.
écho du centre du 04 novembre 1998
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