Thierry Lamireau, un des responsables de la Commission limousine antidéchets (Clade), a réagi dès samedi à la découverte de sédiments radioactifs dans la vase du lac de Saint-Pardoux (notre édition de samedi).
Il met pêle-mêle en cause les élus, le Conseil général, la COGEMA, le Conseil supérieur de l’hygiène, le ministère de la santé, et avertit:
“Les associations ne seront pas sereines, mais offensives. Le principe de précaution a été mal utilisé et c’est dès 1991 que l’alerte aurait dû être donnée. Désormais, il va falloir, et très vite, trouver beaucoup d’argent pour mener les investigations sur tous les sites. Par ailleurs, nous n’accepterons pas que ces analyses soient faites sous la seule responsabilité du centre d’études et de métrologie des rayonnements nucléaires de l’université de Limoges et de son directeur, Jean-Louis Decossas.
Dès la semaine prochaine, nous rendrons public notre plan d’action.”
Populaire du centre du 19 octobre 1998
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